Tout avait pourtant bien commencé. Une marche digestive sous un soleil éclatant depuis le rond-point de l’A 51 pour plusieurs centaines de manifestants venus de toute la région. Ambiance bon enfant avec quelques slogans fleuris conspuant le président Macron autant que le ministre bas-alpin Castaner. Un tour de ville où gilets jaunes, syndicats et même quelques écharpes tricolores cohabitaient en osmose avec des citoyens en simples habits civils. Jusqu’à… Jusqu’à ce que le cortège s’arrête devant le commissariat où s’étaient regroupées les forces de l’ordre puis c’est l’enclenchement hélas banal un peu partout et qui a contaminé aussi la cité manosquine. Des jurons, doigts d’honneur et des jets de pierres par une poignée d’individus auxquels la police a répondu peut-être de manière précoce mais fermement. Les gaz lacrymogènes se sont abattus sans distinction sur le cortège semant panique et désarroi. Puis des charges successives. « Je ne suis pas venu pour ça ! » nous dira un manifestant touché pendant qu’un policier appliquait du sérum calmant sur ses yeux. Les heurts se sont poursuivis jusqu’en début de soirée bien au-delà du centre-ville de Manosque devant des habitants médusés.
Je vous propose de retrouver l’ambiance générale de la manifestation à travers quelques témoignages jusqu’aux affrontements police-casseurs-manifestants.
Je vous propose de retrouver l’ambiance générale de la manifestation à travers quelques témoignages jusqu’aux affrontements police-casseurs-manifestants.